Le Groupe CIS a fêté ses 30 ans, au Palais du Pharo, à Marseille, en présence de ses équipes pays et siège, de certains de ses clients, fournisseurs, et amis.  A cette occasion, nous souhaitions dédier une interview spéciale de notre Président, Régis Arnoux, pour retracer l’histoire de CIS !

Tu as créé CIS il y a 30 ans, peux-tu nous raconter ses débuts ?

Tout a commencé il y a 30 ans, en août 1992 en Sibérie, à une soixantaine de kilomètres au sud du cercle Arctique, non loin de la ville de Usinsk, en Russie. Une contrée sauvage, glaciale l’hiver et peuplée de hordes d’insectes l’été. Nous avons remporté un contrat, non sans mal, avec la compagnie canadienne Gulf. En effet, CIS venait de naître et n’avait pas de références. Il fallait convaincre face à la concurrence.

A chaque fois, depuis Usinsk, il nous a été demandé de faire nos preuves. Mais ces efforts ont toujours été partagés par les équipes prêtes à s’investir sur le terrain. Et c’est ce qui nous a permis, dans les années quatre-vingt-dix, de répondre à des appels d’offres au Kazakhstan et en Mongolie, que nous avons remportés.

Pourquoi avoir choisi les métiers de l’hôtellerie et de la restauration ? Et qui plus est en milieu dit « extrême »?

Je n’étais pas prédestiné à ce métier mais j’étais profondément passionné par les voyages et mon goût de l’aventure et ma soif de découvrir d’autres univers m’ont poussé à accepter le poste de Directeur d’une filiale de la SHRM qui fournissait des services de restauration et d’hôtellerie, en Guyane.

La restauration est un besoin essentiel à la vie, et par ailleurs, il fallait se différencier de la concurrence tournée davantage vers la restauration classique. Fournir des services à des populations dans des environnements isolés est donc devenu la marque de fabrique du Groupe.

Depuis 1998, CIS est coté en Bourse. Quelles étaient les motivations qui t’on poussé à cette cotation ?

Nous avions besoin d’aborder une nouvelle phase de croissance et de gagner en notoriété au niveau international. L’introduction en Bourse a été une étape fondamentale et incroyablement chronophage mais nous avons gagné notre pari et la demande s’est avérée 90% supérieure à l’offre.

Quels sont les principaux défis auxquels CIS a été confronté depuis sa création et comment l’entreprise a-t-elle réussi à les surmonter ?

Les principaux défis ont été de pénétrer de nouveaux marchés, d’établir notre réputation dans des environnements exigeants et de faire face à une concurrence féroce. Cependant, nous avons réussi à les surmonter en adoptant une approche proactive, en recherchant constamment de nouvelles opportunités et en nous adaptant aux besoins spécifiques de chaque marché. Un autre défi a été d’élargir notre gamme de services aux métiers du Facility Management dans le but de remporter de nouveaux contrats auprès de clients toujours plus exigeants.

CIS est une entreprise citoyenne engagée, peux-tu nous rappeler les engagements forts du Groupe depuis sa création ?

Les engagements du groupe sont multiples :

Tout d’abord, la santé et la sécurité des équipes restent la priorité du groupe. Nos collaborateurs sont notre plus grande richesse. Nous attachons une attention particulière à l’évolution et au bien-être de nos équipes et le projet «myCIS» a pour objectif favoriser leur épanouissement au sein du Groupe. Ensuite, notre objectif est de poursuivre notre démarche d’excellence opérationnelle afin d’offrir la meilleure qualité de services à nos clients dans le strict respect des standards internationaux de santé et de sécurité.

Par ailleurs, depuis toujours, nous sommes fortement engagés auprès des populations locales proches de nos pays d’opérations. Le recrutement de personnel local ou encore l’accompagnement d’orphelinats et la collaboration avec des fournisseurs et producteurs locaux font partie des engagements forts de CIS. CIS est également activement déterminé à jouer un rôle clé dans la promotion d’une approche durable et responsable et a mis en place des actions concrètes afin de diminuer son impact sur l’environnement. Enfin, un engagement fort, celui de la pérennité des valeurs et des principes éthiques durables du groupe.

CIS a un positionnement unique dans la gestion de base-vie. Comment entends-tu poursuivre le renforcement de sa position parmi les leaders mondiaux du secteur ?

La stratégie de CIS est claire : créer des alliances avec des partenaires de premiers plans (comme tout récemment avec le Groupe turc Dorce), cibler prioritairement les grands projets mondiaux, se positionnant sur de nouveaux pays à fort potentiel aussi par croissance externe et intégrer de nouveaux services innovants à partir de la plateforme digitale smart4you.

Le second axe stratégique du Groupe porte sur le positionnement d’une plateforme de services intégrés en France, axés sur les activités liées à la propreté à forte valeur ajoutée (traitement de l’air, désinfection, etc.) et ce, par voie d’acquisition.

Depuis le 1er janvier 2023, la gouvernance du Groupe a évolué. Comment celle-ci est-elle organisée ?

L’évolution de gouvernance est un processus important pour assurer la protection et la continuité de CIS. J’ai trouvé en Yannick Morillon la personne idéale pour piloter l’entreprise et la mener vers de nouveaux horizons. Après trois années en tant que Directeur Général Délégué, au cours desquelles il a prouvé ses qualités managériales, commerciales, ainsi que son attachement aux valeurs du Groupe, Yannick Morillon a été promu Directeur Général de CIS et nous avons établi ensemble une relation de confiance.

En ce qui me concerne, j’ai la satisfaction, en tant que Président du Conseil d’Administration, de continuer à accompagner CIS, en particulier dans la définition de ses axes stratégiques de développement et d’en mesurer les risques, aux côtés d’un comité exécutif renforcé et d’administrateurs de grande expérience. Cette nouvelle gouvernance du groupe est un gage de pérennité, de performance et d’indépendance en tant que Groupe familial.